Alexandra Richter: « Comme la traduction n’est pas le reflet de l’original, de même cette écriture [de Walter Benjamin] n’obéit à aucune logique du reflet, de la mimésis ou de la reproduction. Elle est plutôt la trace d’une rencontre foudroyante, et de ce qui a pu être sauvée de cette rencontre dans l’image. C’est le moment messianique du texte (et de l’expérience dont il est la trace). Or ce messianisme ne concerne pas un projet politique en particulier, mais la connaissance. »