Maria Maïlat - écriture-lecture-traduction, poésie, anthropologie et philosophie
«C'est de la Dame Blanche que je parle lorsque je parle du taureau, puisqu'elle lui délègue ses pouvoirs et n'épousera que le torero que le taureau tue.» Dans ce texte quasi-enfantin, Jean Cocteau marche sur les traces de Genet, de son Funambule. Mais...
Où finit le voyage? En quel endroit de menace et terreur En quelle douceur de bras et sourires Dans quelle région où l'arbre aussi prend peur Dans quel accomplissement souple de nature? Dans quelle éternité s'avancer en mémoire Quel pardon accorder à...
Bientôt, quelqu'un te regardera dans les yeux.
Fragments au fil de la lecture de ses Papiers collés: Ce qui aide à vivre ce n'est pas la vie. (13 avril 1953) Avec les femmes, l'impression d'inceste, tant ma tendresse est ambiguë. (Juin 1953) C'est évidemment plus tentant d'être heureux quand la mort...
"Aujourd’hui et demain. L'esprit européen 1925-1949" vient de parraître aux Editions Phébus. Il est seul , au milieu de la solitude, seul, seul, seul. Incarnation de la solitude, Klaus est libre dans l'air du temps. Ses chroniques de "nul recommencement"...
A VOTRE PLUME ou ORDI! RACONTEZ VOS "BRIS DE VIE MIRACLE": ET ENVOYEZ-LES POUR LES PUBLIER ICI Parfois, je restais assise au bord de l’autoroute. Des heures et des heures. Le vrombissement des voitures me transportait. Je m’endormais, dos collé au poteau...
ma mère pense que les paranthèses bouchent nos veines jusqu'à la blanche Amnésie/ elle traverse les Balkans à grands pas, cache les traces des poètes réfugiés dans la cuisine derrière la barricade des framboisiers/ polyglotte rêveuse, elle me laisse partir...
En 1881, c’est l’automne lorsque Nietzsche, brûlé par la fièvre, note: “Il y a toujours une heure où la plus puissante des pensées, celle de l'éternel retour de toutes choses surgit d'abord chez un individu, puis chez beaucoup, enfin chez tous – c'est...
DE L'INVERSION DU MONDE Ce n’est qu’un petit trou dans ma poitrine, m ais il y souffle un vent terrible. Dans le trou, il y a la haine (toujours), l'effroi aussi et l'impuissance. Mais je ne les nomme jamais. Le trou n'a pas de nom. Et j'en ris. Je sais...
Je ne suis pas un enfant perdu. Des carrées pour y passer les nuits, et les jours, j’en ai par-dessus la tête; tant que je peux. Je ne suis pas un enfant perdu. Je suis un homme perdu: c’est une autre affaire. Réveillez-vous la nuit, cavalez jusqu’au...